![]() ![]() Muni de trois présidents pendant quelques jours, l'Equateur est revenu hier à une situation gouvernementale plus normale. Rosalia Ortega, vice-présidente, a été nommée par le Congrès nouveau chef de l'Etat par intérim, après le désistement de Fabian Alarcon et d'Abdala Bucaram, respectivement président du Congrès et président de l'Equateur. Bucaram, très contesté, avait été destitué vendredi par ce même congrès pour "incapacité mentale et physique". Il avait été élu le 7 juillet dernier. Demain, cette institution aura à désigner un nouveau président qui pourrait diriger le pays jusqu'aux prochaines élections présidentielles, prévues le 10 août 1998. |
![]() ![]() Pour leur 8ème rencontre, Nétanyahou et Arafat sont parvenus sans trop de difficultés à trouver un compromis sur plusieurs questions encore en suspens entre les deux communautés. Ils ont décidé hier soir, à Erez, la mise en place de 8 commissions mixtes de négociations, dont la fonction sera de régler plusieurs points litigieux. Ces commissions auront notamment à se pencher sur la reprise des négociations sur la statut définitif des territoires palestiniens, le délacement des palestiniens entre Gaza et la Cisjordanie, la libération des prisonniers palestiniens et enfin le retrait des soldats israéliens de certaines zones de Cisjordanie. Mais, paradoxe révélateur de la situation entre Israël et la Palestine, le gouvernement de l'Etat hébreu envisage pour 97 l'implantation de 30 000 nouveaux colons juifs dans les territoires arabes de Cisjordanie et de Gaza. |
![]() ![]() 40 blessés hier, 50 aujourd'hui. Les affrontements en Albanie prennent un tour catastrophique. Au centre de ce conflit, la faillite des plusieurs sociétés d'usure albanaises, ayant entrainé dans la misère une grande majorité de petits épargnants, qui y avaient placé leurs économies. A Vlore, demandant la démission du président Sali Berisha, les manifestants se sont ce matin violemment opposés à la police. La population, extrêmement pauvre, est dans la rue depuis le 15 janvier. Les derniers appels au calme du chef de l'Etat dimanche et les promesses de remboursement n'ont pas calmé les esprits. |